Lla Ounissa la voix de canari
Lla Ounissa alias Kadim Halima née en 1901 à Akourma ancienne dénomination de la commune Amalou, fille de Laarbi et de Kadim El Djida
Elle a épousé un Kherfellah en 1919 (à l’âge de 18 ans) une année après soi 1920 le couple s’installa à la casbah d’Alger
Ils ont eu deux (02) filles et deux (02)
1924 débuts de sa carrière Artistique
Comment cette femme a t-elle été approcher par Madame Lafarge ,deux version existent :
La premiere version :
« Lla Ounissa travaillait chez Mme Lafarge, cette dernière adorait l´écouter quand elle berçait ses enfants. A la création de la radio kabyle madame Lafarge proposa à Lla Ounissa d’animer des émissions des achewwiq et d’Urar Lxalat (fêtes des femmes), à cette proposition la jeune femme kabyle se montre réticente. Dans une société à fortes traditions, comme celle de la
Kabylie de l´époque, chanter, relève presque de l´hérésie pour une femme.
Cette réalité ne décourage pas madame Lafarge elle revient à la charge, finalement, Lalla Ounissa accepte. et fait appel a la niece de son mari (Lla Yamina )
Et c´est le début d´une odyssée qui a traversé les cieux et les lieues
La deuxième version :
Mme Lafarge est fille d’un général et épouse d’un commissaire divisionnaire. Cette femme née à Akbou, wilaya de Béjaïa, vouait un amour profond à la Kabylie. Elle fréquentait assidûment les cercles féminins des «ourar» à l’occasion des fêtes familiales, Elle se faisait appeler plus tard Tassadit (prénom kabyle). Un jour, son mari lui fait part de l´intention des autorités françaises de lancer les premiers essais d´émission à partir d’Alger. Seulement, il fallait des voix pour ses essais et c’est comme ça qu’elle a fait appel a Lla Ounissa pour etre la premiere femme kabyle qui ouvre les porte de la radio kabyle :
Voici les témoignages de Lla Yamina Alias Arabe Ferroudja originaire d’Ighil Ali née en 1906 décédée en 2009 orpheline de père et de mère elle a été prise en charge par sa famille maternelle (La famille Kherfellah)
«Quand j’étais à Alger chez mon oncle maternel, je sortais à la recherche d’un travail de femme de ménage. Par hasard, je ne sais comment, il y eut Mme Lafarge chez qui travaillait une certaine Yasmine. Elle a demandé à cette dernière si elle ne connaissait pas des femmes qui pourraient venir donner leur voix. Elle répondit par l’affirmative. Khalti Hlima (Lla Ounissa) est venue chez moi et m’a tenu informée de la demande. Au départ, j’avais peur. Lla Ounassa me rassura en me disant que personne ne saurait ni nous verrait. Nous finîmes par accepter. Nous partîmes à minuit. C’est Lla Ounassa qui donna la première sa voix au micro…»
Vint ensuite Lla Zina (alias Mehdaoui Ouardia de At Wertiran (Beni Ourtilan ) . Ce trio fut baptisé «groupe Lla Ounassa» car c’était la plus âgée. Malgré la crainte, la peur et les aléas de la clandestinité vis-à-vis de leurs familles respectives, les trois femmes utilisaient toutes les astuces possibles et imaginables pour rejoindre la station une fois par semaine, samedi et dimanche dans la nuit. Et cela dura une dizaine d’années, jusqu’à l’ouverture des ELAK (Emissions de langue arabe et kabyle) dans lesquelles elles furent intégrées dans les règles de la professionnalisation artistique. La station de Mme Lafarge n’avait pas de musicien ni d’orchestre. Elle émettait seulement des voix nues dans le genre «acewwiq», des litanies festives ou religieuses héritées de la tradition musicale villageoise censées toucher la sensibilité des jeunes hommes en partance pour l’exil. Le trio chantait à tour de rôle, debout, face à un micro suspendu Mme Lafarge, ayant vécu à Akbou et s’étant frotté à la langue kabyle des acewwiq intégra elle-même le groupe sous le pseudonyme de Lla Tassadith. Les thèmes changent et les voix ne se cachent plus dans les chants anonymes. Elles osent et chantent leurs conditions individuelles
A noter que les émissions de cette radio créée en 1924 et qui portait le nom de sa créatrice « radio madame lafage » ont été émises à la grand poste d’Alger (PTT)
Vint plus tard Djida Tamuqrant alias Henni Merbouha puis Cherifa, puis Khedoudja, Chabha Fettouma…
Ses chansons :
Parmi ses chansons on trouve le seul achewwiq disponible à la chaine II « Abu trabeq »
Abu trabeq
rebbi irad nekni n sewweq
Vers la fin des années 40’s Lla Ounissa mis terme à sa carrière artistique et tire sa révérence en 1952 à Alger enterrée à El madania ex Clos-Salembier
Source:-Passerelles. Avril 2008
et quelques proches et connaissances de la chanteuse.
ZZA
Né le 30 janvier 1911 à Amalou dans wilaya
de Béjaïa , région berbère au centre-nord de l'Algérie. Orphelin très jeune
(son père meurt en 1917 pour la France durant la Première
Guerre mondiale), il est recueilli chez son grand-père et, élève
assidu, est envoyé pour être formé d'abord chez un oncle notaire à Akbou, puis
chez un notaire réputé d'Alger. Après ses études de
droit, il devient tour à tour huissier à Sétif, assistant notaire à Sebdou, et s'installe enfin à
Collo comme notaire en 1936, devenant le premier notaire public musulman en
Algérie. Il entre en politique à partir de 1945, fin de
la Seconde Guerre mondiale, et
devient conseiller municipal, puis siège au Conseil général du département d'Alger[]. Proche
des socialistes de la SFIO, il
devient membre en 1946 de la première Assemblée nationale Constituante (Alger),
Lors de l'insurrection organisée du 1er
novembre 1954, début de la guerre d'Algérie, marqué par les massacres du Constantinois en 1955, il prend ses distances avec Jacques
Soustelle et sa politique d'assimilation, et se
rapproche du Front de libération nationale (FLN).
Il s'installe en 1956 à Paris en
France, et avec la Fédération de France du FLN il est chargé de collecter des
fonds pour le mouvement indépendantiste et lui apporte notamment des aides
juridiques[]. Le 4 novembre
1961, il est arrêté par les autorités françaises et emprisonné à Fresnes[3].
Libéré à
l'issue des accords d'Évian le 19
mars, il est désigné en avril 1962 président de l'Exécutif provisoire algérien à
sa création, et négocie l'indépendance. Le 3 juillet, la France reconnait
officiellement l'indépendance de l'Algérie et le président français de
Gaulle transfère les pouvoirs à l'Exécutif provisoire[].[]
Durant son mandat, responsable du maintien de l’ordre, il prononce le 30 mars
dans un discours télévisé, devenu célèbre[],
un appel à la paix et au rejet de la violence, notamment destiné aux «
européens » d'Algérie. Des contacts avec l'Organisation armée secrète (OAS)
sont notamment entrepris pour négocier un accord mettant fin à leurs opérations
meurtrières[]. Après la victoire
du bureau politique du FLN et le retrait du GPRA à son profit, la première
Assemblée nationale constituante (ANC) algérienne est formée. Il remet alors,
le 25 septembre 1962, le pouvoir au président de l'ANC, Abbas. En
désaccord avec la politique autoritaire de Ben Bella qu'il dénonce, il est
arrêté en juillet 1964. Il est libéré un an plus tard à l'arrivée de Houari Boumedienne au
pouvoir, et se retire de la vie politique. Il écrit et publie en 1982, ses «
Mémoires politiques (1945-1965) » dans La cruelle vérité, autobiographie
dans laquelle il évoque notamment le période de transition de mars-juillet 1962
et les modalités des négociations de l'indépendance, notamment avec l'OAS.
Abderrahmane Farès est décédé le 13 mai 1991 à Zemmouri ( Boumerdès)
ZERROUKI ALLAOUA
5 juillet 1915 à » |
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"THAMILA" de son vrai nom Nouara CHENNA est née en 1939 à Akourma commune d'Amalou
dans la région de Bédjaïa. Elle perd ses parents alors qu'elle n'a pas encore
dix ans. Son père émigre en France avant la deuxième guerre mondiale. Sa mère
doit se battre avec sa belle-mère qui n’entend pas respecter sa position de
mère au sein de la structure familiale. C’est ainsi que naissent différents
heurts et malentendus et la mère de Nouara quitte le village du vivant même de
son époux pour gagner sa vie. Nouara est l’aînée et elle hérite, malgré elle,
du comportement révolté de sa mère. À peine sortie de l'adolescence, elle est
prise en charge par ses tantes paternelles qui agissent tantôt en protectrices,
tantôt en gardiennes de l'ordre masculin. Ce sont elles qui la donnent en
mariage et la poussent à divorcer le moment venu. Le jeu du mariage et du
divorce commence très tôt pour la jeune femme. Dès l'âge de douze ans,
dit-elle, elle entre dans le cycle infernal des mariages ratés, dont certains
sont dus au caractère effronté de la jeune femme et d'autres au fait qu'elle
n'est pas pleinement femme dans la mesure où elle n'a pas pu avoir d'enfants. À
cette «anomalie», s'ajoute le poids de l'exil forcé. Pour des raisons
matérielles, elle a suivi ses différents époux en France.L'exil est un
fardeauMa solitude aussiLa mauvaise compagnie dont je suis affubléeMe dégoûte
(Esseulée) C'est en France que Nouara apprend l'existence de modes d'expression
différents de ceux de la société traditionnelle et qu'elle opte pour les modes
de transcription modernes. Car elle découvre l'école à l'âge adulte et fait
d'elle-même le cheminement pour acquérir l'instrument nécessaire à sa survie :
l'écriture qui lui permettra de transcrire ses poèmes. Mais elle ne s'arrête
pas là ; elle effectuera une démarche particulière en s'adressant à une femme
anthropologue, proche d'elle par la culture, pour lui transmettre son savoir.
Comme pour de nombreuses femmes, ce sont les moments fondateurs de sa vie qui
vont ressortir dans ses vers. En premier lieu l'injustice première qui la prive
de l'amour de ses parents, en particulier de l'affection de sa mère disparue
très tôt :J'avais dix ansLorsque mère disparutMe laissant seule avec mon frère
(Ma mère m'a laissée)Dans son groupe d'origine, les hiérarchies sont clairement
définies : une fille abandonnée d’abord par son père puis par sa mère alors
qu’elle était encore enfant n'a pas la même position sociale (c'est le cas de
l'auteur) qu'une fille qui a un père. Ce thème revient comme un leit-motiv dans
ses vers :Père tu m'as reniéeComme si je n'étais pas ta filleMère, de moi tu
t'es déchargéeTu n'as laissé aucune traceJe ne connaissais pas encore la
vieLorsque vous m'avez abandonnéeVous m'avez laissée dans les larmesAlors que
j'étais dans l'innocenceVotre cœur n'a pas tressailliVous n'aviez pas craint le
SeigneurJe sais que ma complainte est justePuisque je suis de votre sangVous
m'avez laissé orpheline (poème 296)À ce handicap de départ s'en ajoute un autre
: elle n'a pas d'enfant. Nouara le vit comme une injustice, une soumission aux
aléas du destin. Elle fait parler les autres femmes qui, directement ou
indirectement, la qualifiaient d'arbre desséché, de bouc solitaire, lorsque
elle se rendait à la fontaine(tala) ou aux champs (lexla). Même si Nouara vit
en France, sa vision est restée celle d'une femme kabyle n'aspirant qu'à
répondre à son devoir de femme et d'épouse accomplie. Plus d'une dizaine de
poèmes sont consacrés à ce thème. En voici un extrait :Si j'avais un enfantCe
serait un jardin de bonheurJe lui ferais une maisonEt je n'aurais point de
souciIl égaierait mon cœurMais la chance m'a vouée à l'abandon. Elle s'en est
alléeEt a effacé la trace de ses pasSi je n'étais pas stérileJe ne divorcerais
pointEt ne me séparerais pas de l'aiméJ'aurais fondé un nid d'amourMais ce
n'est point de ma fauteCar traître est mon destin (poème 297) L'autre point
nodal de sa vie concerne sa relation avec les hommes qui ne peuvent être ici
que des maris le plus souvent imposés :J’eus un mariage de contrainteTel est
mon destinSept ans aprèsLa vie est pour nous deux Amère (Tel est mon
destin)Dans l'émigration, où le groupe se transforme tout en gardant les mêmes
moyens de contrôle que dans la société traditionnelle, Nouara aura à se situer
par rapport aux différents maris (elle s'est mariée cinq fois) : J'ai voulu
rencontrerL'âme sœurL'aimerEt vivre avec elleMais j'ai échouéEt tout s'est
écrouléEmportant mes espoirs, mes chimèresLa vie m'a joué un mauvais tour.
(Poème inédit)Elle doit aussi se situer dans un univers strictement féminin où
les positions des femmes sont définies par le statut des époux et par celui que
confère la maternité. Ces différents mariages l'ont amenée à affronter
belles-sœurs et belles-mères souvent cruelles.Il serait cependant faux de
croire Nouara enfermée dans ses problèmes. Elle s'intéresse à tout ce qui
touche son monde : la revendication culturelle et identitaire, l'immigration,
les événements politiques qui concernent son pays : Octobre 88 et les
événements récents. La trajectoire de cette femme est très significative ; elle
permet de saisir sur le vif la création par les agents de modes de production modernes
lorsqu'ils se trouvent hors de leur espace «naturel» d'activité Nouara est née
en 1939 à Amalou dans la région de Bédjaïa. Elle perd ses parents alors qu'elle
n'a pas encore dix ans. Son père émigre en France avant la deuxième guerre
mondiale. Sa mère doit se battre avec sa belle-mère qui n’entend pas respecter
sa position de mère au sein de la structure familiale. C’est ainsi que naissent
différents heurts et malentendus et la mère de Nouara quitte le village du
vivant même de son époux pour gagner sa vie. Nouara est l’aînée et elle hérite,
malgré elle, du comportement révolté de sa mère. À peine sortie de
l'adolescence, elle est prise en charge par ses tantes paternelles qui agissent
tantôt en protectrices, tantôt en gardiennes de l'ordre masculin. Ce sont elles
qui la donnent en mariage et la poussent à divorcer le moment venu. Le jeu du
mariage et du divorce commence très tôt pour la jeune femme. Dès l'âge de douze
ans, dit-elle, elle entre dans le cycle infernal des mariages ratés, dont
certains sont dus au caractère effronté de la jeune femme et d'autres au fait
qu'elle n'est pas pleinement femme dans la mesure où elle n'a pas pu avoir
d'enfants. À cette «anomalie», s'ajoute le poids de l'exil forcé. Pour des
raisons matérielles, elle a suivi ses différents époux en France.L'exil est un
fardeauMa solitude aussiLa mauvaise compagnie dont je suis affubléeMe dégoûte
(Esseulée) C'est en France que Nouara apprend l'existence de modes d'expression
différents de ceux de la société traditionnelle et qu'elle opte pour les modes
de transcription modernes. Car elle découvre l'école à l'âge adulte et fait
d'elle-même le cheminement pour acquérir l'instrument nécessaire à sa survie :
l'écriture qui lui permettra de transcrire ses poèmes. Mais elle ne s'arrête pas
là ; elle effectuera une démarche particulière en s'adressant à une femme
anthropologue, proche d'elle par la culture, pour lui transmettre son savoir.
Comme pour de nombreuses femmes, ce sont les moments fondateurs de sa vie qui
vont ressortir dans ses vers. En premier lieu l'injustice première qui la prive
de l'amour de ses parents, en particulier de l'affection de sa mère disparue
très tôt :J'avais dix ansLorsque mère disparutMe laissant seule avec mon frère
(Ma mère m'a laissée)Dans son groupe d'origine, les hiérarchies sont clairement
définies : une fille abandonnée d’abord par son père puis par sa mère alors
qu’elle était encore enfant n'a pas la même position sociale (c'est le cas de
l'auteur) qu'une fille qui a un père. Ce thème revient comme un leit-motiv dans
ses vers :Père tu m'as reniéeComme si je n'étais pas ta filleMère, de moi tu
t'es déchargéeTu n'as laissé aucune traceJe ne connaissais pas encore la
vieLorsque vous m'avez abandonnéeVous m'avez laissée dans les larmesAlors que
j'étais dans l'innocenceVotre cœur n'a pas tressailliVous n'aviez pas craint le
SeigneurJe sais que ma complainte est justePuisque je suis de votre sangVous
m'avez laissé orpheline (poème 296)À ce handicap de départ s'en ajoute un autre
: elle n'a pas d'enfant. Nouara le vit comme une injustice, une soumission aux
aléas du destin. Elle fait parler les autres femmes qui, directement ou
indirectement, la qualifiaient d'arbre desséché, de bouc solitaire, lorsque
elle se rendait à la fontaine(tala) ou aux champs (lexla). Même si Nouara vit
en France, sa vision est restée celle d'une femme kabyle n'aspirant qu'à
répondre à son devoir de femme et d'épouse accomplie. Plus d'une dizaine de
poèmes sont consacrés à ce thème. En voici un extrait :Si j'avais un enfantCe
serait un jardin de bonheurJe lui ferais une maisonEt je n'aurais point de
souciIl égaierait mon cœurMais la chance m'a vouée à l'abandon. Elle s'en est
alléeEt a effacé la trace de ses pasSi je n'étais pas stérileJe ne divorcerais
pointEt ne me séparerais pas de l'aiméJ'aurais fondé un nid d'amourMais ce
n'est point de ma fauteCar traître est mon destin (poème 297) L'autre point
nodal de sa vie concerne sa relation avec les hommes qui ne peuvent être ici
que des maris le plus souvent imposés :J’eus un mariage de contrainteTel est
mon destinSept ans aprèsLa vie est pour nous deux Amère (Tel est mon
destin)Dans l'émigration, où le groupe se transforme tout en gardant les mêmes
moyens de contrôle que dans la société traditionnelle, Nouara aura à se situer
par rapport aux différents maris (elle s'est mariée cinq fois) : J'ai voulu
rencontrerL'âme sœurL'aimerEt vivre avec elleMais j'ai échouéEt tout s'est
écrouléEmportant mes espoirs, mes chimèresLa vie m'a joué un mauvais tour.
(Poème inédit)Elle doit aussi se situer dans un univers strictement féminin où
les positions des femmes sont définies par le statut des époux et par celui que
confère la maternité. Ces différents mariages l'ont amenée à affronter
belles-sœurs et belles-mères souvent cruelles.Il serait cependant faux de croire
Nouara enfermée dans ses problèmes. Elle s'intéresse à tout ce qui touche son
monde : la revendication culturelle et identitaire, l'immigration, les
événements politiques qui concernent son pays : Octobre 88 et les événements
récents. La trajectoire de cette femme est très significative ; elle permet de
saisir sur le vif la création par les agents de modes de production modernes
lorsqu'ils se trouvent hors de leur espace «naturel» d'activité